Les démarches à suivre pour remédier à un contrôle antipollution positif

L’Etat est de plus en plus exigeant vis-à-vis de tout ce qui est source de pollution. La chasse aux habitations passoires thermiques est lancée comme celle aux véhicules les plus polluants. Etes-vous propriétaire d’un véhicule utilitaire léger ? Vous pourriez être concerné par le contrôle antipollution.

Les démarches à suivre après un contrôle antipollution positif

Votre pickup a-t-il été refusé au dernier contrôle antipollution ? Sachez que vous disposez de deux mois avant de devoir repasser au contrôle de contre-visite. Deux mois, c’est largement suffisant pour prendre en main toutes mesures nécessaires pour corriger ou ajuster le contrôle antipollution positif. Il n’y a pas de démarches administratives à suivre ou quelque chose du genre.

A voir aussi : Comment enlever les rayures sur la voiture extérieure en plastique ?

Tout ce que vous avez à faire c’est d’identifier l’origine de la pollution et d’y remédier. Avant de vous pointer à la contre-visite, pensez à faire un décalaminage, remplacer les filtres ou les nettoyer, pensez également à vérifier vos injecteurs et les nettoyer. N’oubliez pas de vérifier le niveau des liquides et de vérifier la sonde lambda.

Contrôle antipollution : les voitures concernées

Tous les véhicules ne sont pas concernés par le contrôle technique anti-pollution. Le contrôle technique antipollution est également appelé contrôle technique complémentaire parfois, et ce n’est pas pour rien. Le contrôle antipollution est un contrôle obligatoire pour tous les véhicules utilitaires légers ou VUL. Il s’agit des véhicules dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes.

A voir aussi : Contrôle technique complémentaire : les raisons courantes

Tous les VUL sont concernés qu’ils soient diesel ou essence. Si vous êtes le propriétaire d’un fourgon, d’un pickup, d’une camionnette et autres véhicules de catégorie N1, alors vous êtes concerné par le contrôle technique anti-pollution. Néanmoins, il existe des exceptions à cette règle. Si votre véhicule est à moteur à allumage commandé et est mis en circulation avant le 1er octobre 1972.

Il s’agit de ses vieux véhicules à essence donc. Il en est de même pour les véhicules à allumage par compression – diesel – datant d’avant le 1er janvier 1980. Le contrôle technique antipollution ne concerne pas non plus votre voiture même s’il s’agit d’un utilitaire léger si sa carte grise porte la mention VP – Véhicule Particulier. Concernés par cette même exclusion sont les véhicules VASP handicap, les caravanes ou encore les fourgons funéraires.

Quand est fait un contrôle antipollution ?

Si votre véhicule utilitaire léger ne fait pas partie des exceptions, sachez que vous ne pouvez pas échapper à ce contrôle technique complémentaire. On parle de complémentaire parce qu’effectivement, le contrôle technique antipollution ne se fait pas en même temps que le contrôle technique ordinaire. Pour les véhicules de plus de 4 ans, la vérification antipollution doit être effectuée entre deux contrôles techniques généraux.

Plus précisément, un contrôle technique antipollution doit être fait dans un délai de deux mois avant la date d’anniversaire du premier contrôle général. Vous pouvez ainsi compter entre onze à douze mois après le contrôle technique général avant de faire un contrôle technique complémentaire. Les contrôles techniques antipollution sont surtout stricts pour les véhicules diesel qui datent. Le contrôle antipollution consiste principalement en l’examen des fumées d’échappement dans le but d’en déceler le taux de particules et d’émissions de CO2.

Les raisons du refus à un contrôle antipollution

Avant de passer au contrôle antipollution, vous voulez sûrement savoir sur quels critères vous pouvez vous voir refuser. Comme vous l’aurez constaté, le contrôle technique s’est durci depuis l’année 2018. Dans les détails, un test antipollution sert à mesurer les émissions de particules fines. Les émissions sont évaluées au cours de sept accélérations. Le résultat du test est comparé aux données annoncées par le constructeur.

Le test antipollution est répété trois fois pour recueillir différentes données. Les écarts entre ces données ne doivent pas être trop importants pour que le véhicule ne soit pas refusé au contrôle technique. Si vous vous demandez pour quelles raisons exactement votre utilitaire pollue, sachez qu’il peut y avoir cinq raisons. Pour commencer, il y a l’âge du pickup ou de la camionnette ou du fourgon. Même les véhicules les mieux entretenus polluent plus avec l’âge.

Ensuite, il faut comprendre que si le filtre à particules du véhicule est encrassé ou HS, cela impacte son taux d’émissions. La troisième raison peut être un mauvais mélange air-carburant. Outre la pollution, ce paramètre mal réglé entraîne également la surconsommation. Si le véhicule n’a pas été entretenu comme l’a préconisé le constructeur, il y a également risque de pollution. Enfin, un circuit d’échappement défectueux peut également provoquer un excès d’émissions de particules fines.